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Blois 2007 : Le récit

lundi 3 décembre 2007, par Julien Falconnet, Philippe Breucker

le recit de notre (petite) aventure à blois, le 1er décembre 2007.

Le départ

Il est 6h, Julien s’éveille...

Samedi 1er décembre, Paris, 6h30 du matin. Après une nuit trop courte, la nuit, le froid et la bruine se dressent entre nous et le stage... Nous partons malgré tout.

A bord d’une voiture covoiturée, la petite fée GPS nous entraîne dans la nuit matinale. Au gré des enthousiasmes des uns et des autres on discute de la canne ou on essaie de finir sa nuit.

Finalement, alors que le soleil émerge aussi difficilement que nous, Blois apparaît. Encore quelques minutes, et nous voici au rendez-vous. Encore quelques quarts d’heure et tout le monde est là.

Les jeunes de Blois entraînés par Jean Pierre G., les vieux du Cercle Charlemont, et quelques autres, tous, semblent encore mal réveillés. Et au milieu de tous notre guest star, j’ai nommé : Roland Hoffbeck (DTN).

La matinée

Après un échauffement aussi simple qu’efficace (déplacement, spatialisation, attention et travail spécifique du genou), nous sommes rentrés dans le vif du sujet.

C’est ainsi que toute la matinée, nous avons enchaîné des exercices variés et abordé sans en avoir l’air des thèmes assez avancés, le tout en filant la métaphore de la canne comme un langage. Personnellement je retiendrai particulièrement :

  • les exercices de visée d’une parade avec modification de la cible en cours de déploiement : Fichtrement efficace pour délier ses mouvements et travailler le changement d’objectif en cours de coup (vers les intentions ?)
  • la métaphore de la canne comme un langage pour se sortir des "attaque dans l’attaque" et autres "simultanés" tellement fréquents en compétition.


Le déjeuner

C’est ensuite avec rapacité que tout le monde s’est dirigé vers un sympathique petit restaurant pour récupérer quelques forces. C’était aussi l’occasion de discuter et d’apprendre à mieux se connaitre, même si la canne est restée le sujet de prédilection.


L’après-midi

Vers 14h, un peu lestés mais rassasiés nous avons pu reprendre nos exercices. Roland nous avait concocté une séance spéciale pour réhabiliter (c’est moi qui le dit) les coups verticaux en ligne basse(croisé bas et enlevé). Et finalement, c’est vrai qu’avec du travail ça donne des choses intéressantes.

Exhaustivité oblige, nous avons ensuite attaqué le double canne et enfin le bâton. Sous la perspective du langage, le travail en double canne (donc double langage) prenait une nouvelle jeunesse et le résultat fut pour moi plutôt inspirant. Le bâton arriva alors que je commençais à être fatigué et la courte séance fut sans doute le moment le moins intense, mais malgré tout, il m’en restera un truc ou deux sur le déplacement.

Le debriefing ?

La nuit était revenue, et tout le monde put rejoindre les douches...

Tout le monde, sauf bien sûr les quelques prétendants au monitorat qui avons eu droit de participer à un petit débat autour de la pédagogie avec comme sujet phare ’comment gérer un groupe de niveau très hétérogène ?’

Au-delà, des pistes éclairées de Roland Hoffbeck, Jean Pierre Gentillet et Philippe Roudillon, ce fût l’occasion d’une réflexion collective riche.

A 18h30, nous commencions à avaler les kilomètres nous ramenant à Paris, en alternant comme quelques heures plutôt discussion sur la canne et assoupissements. Merci à Marc qui nous a ramené à bon port, malgré la fatigue et l’entrée nécessairement bouchée de Paris.

En somme une journée fatiguante mais qui valait vraiment le détour !!!


Voir en ligne : le diaporama , y compris les photos floues, il n’y a pas de raison ! ;-)


Un grand merci à Roland Hoffbeck pour son enseignement exceptionnel. Un grand merci aussi à Jean-Pierre Gentillet pour son dynamisme et son activisme de la canne qui a permis ce stage.

Portfolio

Messages

  • bonjour je suis jason maloigne j’étais au stage de jean Pierre d’ailleur je suis son éléve enfaite je les étais.Merci d’avoir fais un article sur notre discipline qui d’ailleur étais trés bien commenter.Merci encore et si vous revoiyez J.P vous lui passerais un bonjour de ma pare.

    au revoir