Stage Compétition 2007 : le récit.

Récit chevaleresque...

Au matin du premier jour...

Comme souvent ces dernier temps, ça commence par un matin. Il est tôt, trop tôt, il fait nuit même. Il fait froid, trop froid, et il pleut. Enfin avec mon complice qui habite à deux rues on se retrouve encore à moitié assoupis. Malgré la forte envie de retourner nous coucher bien au chaud auprès de nos princesses respectives, nous tenons bon, coûte que coûte, et nous repartons en quête de savoir. Au moins cette fois-ci le Graal promis ne se trouve pas à des centaines de kilomètres, mais juste à l’autre bout de Paris. Le jour se lève doucement, alors que chargés de notre bardât nous tachons de rejoindre la porte de Clichy.

Le rassemblement

Arrivés au gymnase Biancotto, nous retrouvons les sages qui nous mèneront dans ce périple : Bertrand Dubreuil et Yonnel Kurtz.

De partout affluent les apprentis en quête de connaissance. Certains sont même venus d’Allemagne. Nous voici bientôt rassemblés, habillés et dispos pour cette aventure. Après une présentation générale du stage et la distribution de quelques documents de référence (forts bien faits), nous commençons, sous la direction de Yonnel, un échauffement tout en "lenteur" aussi original qu’efficace.

Ensuite, nous entrons dans le vif du sujet avec un travail, mené par Bertrand, sur la correction et la précision de la technique et des gestes. Tout va y passer : la garde, la distance, les déplacement, la précision et la netteté de la touche, les parades, les esquives.

La taverne...

Malgré l’enthousiasme sans fin de Bertrand, nous sommes autorisés à aller ripailler à la taverne d’en face. C’est avec une absence totale de pitié que les 20 membres de notre troupe déciment le "buffet à volonté" proposé en formule. Personnellement, je garderai une pensée émue pour la deuxième portion d’ile flottante.

Retour au château...

Après un échauffement plutôt libre et très adapté à notre digestion précoce, nous retournons dans le vif du sujet.

Des esquives aux traversées, des voltes aux changements de main, nous finissons de faire le tour de l’essentiel pour enchaîner sur le coeur du stage, le fameux, le célèbre l’inénarrable "Technico-tactique". Mais la journée est passée si vite, et les gardiens ont vite fait de nous rappeler, qu’il faut rentrer. Aussi nous effleurons les leurres, les feintes et autres intentions et sollicitation, juste pour en avoir l’avant goût. Une rapide séance d’étirement et la douche ce sera "à la maison", programme chargé oblige.

Dehors il fait à nouveau nuit, froid et humide, nous regagnons nos demeures respectives, endoloris mais déjà un peu plus savants.

Au matin du second jour...

Je ne sais si c’était l’illumination, mais il fait déjà moins moche ce matin là. Il y a quelques courbatures en plus, mais l’échauffement de Yonnel nous les fait vite oublier.

Bertrand reprend ensuite sa croisade pour nous mettre un peu d’intelligence, non pas dans la tête mais dans le corps, et il y a du boulot. Changement de cible en cours d’exécution et suivi de cible en mouvement constituent l’essentiel des gammes de la matinée, complétées par un peu de repérage dans l’aire de combat.

... toujours la taverne

La même que la veille, même buffet, même ventrée... même retour flottant à l’entraînement.

Le bouquet final

Pour cette dernière après midi, l’expression est à l’honneur. Séparés en deux groupes en rotations on travaille alternativement l’assaut commenté et les alternances de rythme tout en essayant de fixer quoi qu’il arrive son adversaire. On a même l’occasion de tester la construction défensive imprenable de Bertrand. Pour finir, on travaille spécifiquement le fixage et la défense par un exercice de défense dos au mur.

La dernière demie heure est consacrée à d’excellents étirements passifs orchestrés par Yonnel qui nous éviteront (je le confirme deux jours après) moult courbatures. Puis c’est l’heure d’aller prendre sa douche (chez soi une fois encore) avec un peutit passage par le bistrot pour les plus accrocs, histoire de refaire le monde (de la canne) et de se dire "Vivement le prochain".

Merci à Bertrand Dubreuil et Yonnel Kurtz pour ces deux jours absolument passionnants.